Faut‑il mettre des photos de soi sur LinkedIn ? Pourquoi, quand et comment (sans tomber dans le “moi‑moi‑moi”)
- Cécile Mattio

- 27 nov.
- 3 min de lecture
Pourquoi montrer son visage sur les réseaux sociaux ?
Montrer son visage n’est pas une stratégie d’ego. Bien utilisé, c’est un accélérateur de confiance et de compréhension :
Confiance : on achète plus facilement à une personne qu’on identifie. Une photo contextuelle (en train d’expliquer, d’écouter, de travailler) humanise le propos.
Crédibilité : sur certains sujets (prise de parole, accompagnement, événement), l’incarnation rend votre message tangible.
Mémorisation : on retient mieux une idée associée à une scène réelle (vous + contexte + phrase‑clé).
La règle : la photo sert l’idée. Si elle n’ajoute pas de clarté ou de confiance, on s’en passe.
Oui aux photos de soi quand…
vous annoncez une prise de parole (table ronde, cours, conférence) ;
vous partagez un bilan ou une prise de position importante ;
vous publiez une expérience client.e ou un retour d’expérience (contexte réel) ;
vous présentez une offre / une nouvelle collaboration (mise en situation) ;
vous écrivez un article de fond et souhaitez montrer le travail en train de se faire.
À éviter
les portraits sans contexte (“moi pour moi”) ;
la sur‑fréquence (portrait à chaque post) ;
les mises en scène qui distraient du message (poses, fonds chargés, regards caméra trop insistants).
Comment faire sans se mettre au centre
Contexte > portrait : photo en situation (de ¾, regard hors‑caméra), tableau blanc, carnet, micro.
Légende orientée lecteur·rice : expliquer ce que la personne va gagner (« Ce cadre m’aide à clarifier un message en 10 min, voici comment l’adapter… »).
Ratio : 1 photo de soi sur 3 visuels.
Cohérence visuelle : fond simple, lumière naturelle latérale, un détail de votre DA.
Consentement & sobriété : floutez les tiers / écrans ; restez sobre sur le retouching.
Alternatives “humaines sans ego”
Mains + carnet (check‑list manuscrite) ;
Micro/casque posé sur la table (identité “voix”) ;
Tableau blanc avec 3 mots‑boussoles ;
Écran flouté + post‑its ;
Café de travail : deux carnets, pas de visages.
Ces images racontent le travail, pas “la personne”.
Mesurer autrement que par les “likes”
Observez plutôt :
la qualité des commentaires (questions, retours d’usage) ;
les DM qualifiés envoyés après un post avec photo ;
les prises de rendez‑vous / demandes d’information dans les 72 h.
Tenez un tableau simple : Date • Sujet • Photo de soi (O/N) • Interactions utiles • DM qualifiés • RDV obtenus.
Check‑list avant publication
L’idée d’abord : quelle phrase voulez‑vous faire retenir ?
Photo en situation : que montre‑t‑elle de l’idée ?
Légende utile : “pour vous, ce que ça change”.
CTA sobre : lire l’article, réserver un créneau, répondre à une question.
Accessibilité : alt‑text descriptif, poids < 250 KB (WebP), contraste lisible.
FAQ rapide
Dois‑je mettre mon visage souvent ? Non. Parfois, quand cela sert confiance et clarté.
Portrait plein cadre ou contexte ? Contexte. On est là pour l’idée.
Et si je ne veux jamais me montrer ? Optez pour des images humaines sans visage : c’est cohérent si votre légende reste incarnée.
Conclusion
Mettre des photos de soi sur LinkedIn peut servir le.a lecteur.trice : rassurer, situer, donner envie de passer à l’action. La clé n’est pas de se montrer plus : c’est de se montrer mieux, quand l’incarnation rend l’idée plus claire. Le reste du temps, laissez parler vos mots, vos schémas, vos preuves.

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